Un cahier des charges, un savoir-faire

L’agriculture biologique, un label

 

ab_haute_defDéfinie depuis les années 1920, l’agriculture biologique est organisée à l’échelle mondiale depuis 1972 (International Federation of Organic Agriculture Movements – IFOAM) et reconnue dans le Codex alimentarius depuis 1999. À ce titre, il s’agit de l’une des formes les plus anciennement organisées d’agriculture durable. Au sein de ces dernières, l’agriculture biologique se caractérise notamment par le fait que l’épithète « biologique », ou son abréviation « bio » impliquent une certification attribuée correspondant à des normes qui excluent notamment l’usage d’engrais chimiques de synthèse et de pesticides de synthèse, ainsi que d’organismes génétiquement modifiés et à des cahiers des charges. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance pour ce type d’agriculture ont été définis.

 

Méthode de production agricole

L’agriculture biologique est une méthode de production agricole basée sur le respect du vivant et des cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant l’agro système mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques.
Les agriculteurs qui pratiquent ce type d’agriculture misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l’engrais vert, le compostage, la lutte biologique, l’utilisation de produits naturels comme le purin d’orties, et le sarclage mécanique pour maintenir la productivité des sols et la maîtrise des adventices, des maladies et des parasites.

La ferme de Bonneville cultivée dans les préceptes de l’agriculture biologique dès les années 60

La Ferme de Bonneville, regroupement de 3 exploitations conduites en bio depuis les années 60 par 3 précurseurs locaux (Nelson Caillaud, Edouard De St Léon Langles, Denis Gautronneau), recherche l’autonomie dans ses systèmes de production et participe à l’innovation des techniques culturales.

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♦ La diversité des cultures mises en place sur la ferme permet de faire une rotation sur plusieurs années, évitant ainsi certaines maladies des plantes.

♦ Une 2ème technique fondamentale consiste à faire des « faux-semis » :
On prépare le terrain comme si on allait semer mais on ne le fait pas.
Cela permet aux adventices (mauvaises herbes) de pousser et nous les détruisons par le passage d’un outil mécanique avant de procéder au semis de notre culture.

♦ Après les semis, 2 techniques sont utilisées pour lutter contre l’envahissement des espèces indésirables :
– la herse étrille équipée de dents fines, permet de détruire les adventices sans abîmer la céréale.
– la bineuse équipée de dents très agressives permet de détruire les adventices situées entre les rangs lorsque les cultures sont semées en lignes espacées. Elle est équipée d’une caméra (photo 3)qui repère les plantes sur une ligne de semis et guide automatiquement la bineuse pour ne pas détruire la culture.

♦ Nous utilisons l’écimeuse pour couper les têtes des adventices à un certain stade de développement des cultures pour éviter que ces indésirables égrainent. (grain plus « propre » à la récolte)

♦ Notre Moissonneuse-Batteuse est équipée d’un caisson spécial à l’arrière (photo 7) pour récupérer les menues pailles et donc les graines d’aventices, évitant ainsi à ces dernières de repousser dans la parcelle après la moisson.

Tous les produits de la ferme sont contrôlés et certifiés par
Ecocert France SAS – BP 47 – Lieu dit Lamothe – 32600 L’Isle Jourdain

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